Une récupérathèque à l'ESA Saint-Luc de Bruxelles. Pourquoi et comment ?
Mémoire de master en arts plastiques, visuels et de l’espace
2019
Bruxelles : ESA Saint-Luc
Les écoles d’art produisent de grandes quantités de déchets (cartons et papiers, plexiglas, bristols, feutres, peintures, pinceaux...) qui, pour l’essentiel, finissent tôt ou tard à la décharge ou en incinération. Margot Souren a implanté un prototype de « Récupérathèque » de tous ces matériaux dans sa propre école (ESA Saint-Luc Bruxelles), dans une perspective d’économie circulaire. Concrètement, elle a imaginé la conception d’un magasin collaboratif capable de stocker les matériaux récupérés par les 700 étudiant·e·s et professeur·e·s concerné·e·s, susceptible de leur fournir également ce dont ils et elles ont besoin pour d’autres ateliers. Située dans les caves de l’école, cette Récupérathèque fonctionnerait sur la base d’une monnaie locale non convertible en euros, capable de rémunérer divers services fournis au sein de l’école, et avec les principes d’une intelligence collective transmissible à la génération suivante d’étudiant·e·s. Économie potentielle pour chacun·e : environ 450 euros par an.
Margot a réussi à concrétiser son projet ! La Récupérathèque à l’ESA Saint-Luc était d'ailleurs l'un des quinze projets lauréats du Zero Waste Student Challenge en 2019.
> A télécharger : Mémoire Margot Souren (PDF)
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