Evaluation du potentiel biologique, économique et social de la coralliculture dans le sud-ouest de Madagascar
Thèse de doctorat en Sciences
2016 / 183p.
Mons : Université de Mons - Faculté des Sciences
Partout dans le monde, les récifs coralliens connaissent depuis trente à quarante ans une profonde dégradation de leur état de santé. A Madagascar, les régions où ces récifs sont implantés sont généralement des zones de pêche traditionnelle, où se pratique également la culture d’algues et d’holothuries. Dans sa thèse, Gildas Todinanahary analyse dans quelle mesure ces activités de prélèvements d’organismes marins pourraient être complétées par une activité de coralliculture soutenable, destinée tant au marché de l’aquariophilie qu’à celui la conservation des récifs et de la biodiversité. Pour évaluer le potentiel biologique et socio-économique de ce scénario, Gildas Todinanahary a réactualisé (notamment sur le plan génétique) des données biologiques anciennes, identifié les espèces de scléractiniaires (coraux durs, constructeurs de récifs) les plus intéressantes, étudié leur potentiel de reproduction naturelle, réalisé des simulations de transport et, enfin, mis au point un « business model ». Celui-ci a démontré que l’élevage de corail, en tant qu’activité complémentaire, pouvait bénéficier aux communautés pêcheuses villageoises du sud de Madagascar tout en contribuant à la conservation de l’écosystème marin.
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