Le regain d'intérêt pour les bières "anciennes" entraîne, depuis quelques années, la création d'un nombre croissant de brasseries artisanales en Belgique. La plupart sont constituées sous la forme de PME ou de TPE familiales. Louise Lambert a cherché à savoir comment les différentes parties prenantes de ces micro entreprises (consommateurs, travailleurs, actionnaires, État...) bénéficient - ou non - des gains de productivité dégagés, en les comparant avec une brasserie multinationale.
Louise Lambert a obtenu son Master en Sciences économiques en 2015 à l'UCL. Elle a étudié à Dublin et à Bogota. Elle est titulaire du Certificat en Éthique économique et sociale de la Chaire Hoover (UCL). Elle est engagée dans divers mouvements sociaux et étudiants. Elle alterne actuellement voyages et collaborations dans des ONG en Asie.
Grâce à leur implication dans les potagers urbains, les citoyens réinvestissent la sphère économique et réinterrogent les modes de régulation de nos sociétés.
Les potagers urbains, en Belgique, sont en plein essor. La Région bruxelloise en compte près de 200. Parallèlement, la notion de "communs", proposée par Elinor Ostrom (prix Nobel d'économie, 2009), s'est considérablement développée ces dernières années. Elle désigne une série de pratiques dont le mode de gouvernance ne ressemble ni à l’État, ni aux règles du marché. Clarisse Van Tichelen a voulu savoir si, à la lueur de cette notion, les potagers collectifs s'avèrent des outils efficaces vers une transition sociale et écologique. Le mode de gestion de 42 potagers a été analysé.
Clarisse Van Tichelen a décroché son Master en Sciences économiques en 2015 à l'UCL. Elle a étudié pendant six mois à Bogota (Colombie). Engagée de longue date dans divers mouvements sociaux, elle travaille actuellement comme économiste au Conseil central de l'économie.