Dans le domaine de la finance responsable, les "Social Impact Bonds" (SIB) occupent une place particulière. Il s'agit d'instruments financiers destinés à générer un rendement tout en contribuant à la résolution d'une problématique sociale ou environnementale précise. Le premier SIB belge, réservé aux investisseurs sociaux professionnels, a été lancé en février 2014 par Actiris, le service public chargé de l'emploi en Région Bruxelles-Capitale, et Duo for a Job, une ASBL d'insertion socio-professionnelle. Virginie Smans a étudié la méthode d'évaluation de ses impacts sociaux.
Grâce à leur implication dans les potagers urbains, les citoyens réinvestissent la sphère économique et réinterrogent les modes de régulation de nos sociétés.
Les potagers urbains, en Belgique, sont en plein essor. La Région bruxelloise en compte près de 200. Parallèlement, la notion de "communs", proposée par Elinor Ostrom (prix Nobel d'économie, 2009), s'est considérablement développée ces dernières années. Elle désigne une série de pratiques dont le mode de gouvernance ne ressemble ni à l’État, ni aux règles du marché. Clarisse Van Tichelen a voulu savoir si, à la lueur de cette notion, les potagers collectifs s'avèrent des outils efficaces vers une transition sociale et écologique. Le mode de gestion de 42 potagers a été analysé.
Clarisse Van Tichelen a décroché son Master en Sciences économiques en 2015 à l'UCL. Elle a étudié pendant six mois à Bogota (Colombie). Engagée de longue date dans divers mouvements sociaux, elle travaille actuellement comme économiste au Conseil central de l'économie.